« Big Bisou » chantait joyeusement Carlos dans les années 80. C’était l’époque des folles embrassades, des baisers à tout-va… Maintenant, covid oblige, on se tient à distance et pour se dire bonjour, on tend le poing ou le coude.
Oublié le temps de la bise entre amis, ou plutôt des bises
puisque suivant les pays et les régions, on avait droit à deux, trois ou
même quatre (dans le Calvados !) sur la joue naturellement. Toutes
les nations ont leurs habitudes, les Russes pratiquent le baiser sur la
bouche, lèvres fermées tout de même : un témoignage de bienvenue mais
qui se fait de moins en moins en raison du soupçon d’homosexualité. Dans
certains pays musulmans, on se salue en tendant le front vers les lèvres
de l’autre, parfois on baise la main tandis qu’à Bali, c’est joue
contre joue.
Au Moyen Age, le baiser sur la bouche était de mise entre
suzerain et vassal ou entre chevaliers c’était une façon de se promettre aide
et soutien.
Reste bien sûr l’éternel baiser entre amoureux, tendre
et passionné, et qui lui est universel, même si, dans certains pays, il est prohibé
en public, c’est le cas en Inde.
Baiser entre Brejnev et Honecker en 1979, représenté sur le
mur de Berlin.