Autrefois, quand on se chauffait au feu de bois devant l’âtre, la bûche de Noël c’était un (très) gros rondin, un morceau de tronc d’arbre, choisi pour la circonstance et qui devait se consumer lentement, si possible du 25 décembre jusqu’au nouvel an. Dans certaines régions, le curé venait même bénir cette bûche. Cela faisait partie des réjouissances autour du solstice d’hiver. On célébrait le retour de jours à la clarté plus longue. Le mot Noël vient d’ailleurs du celte « Noio Helle » qui signifiait la nouvelle lumière.
La coutume de la bûche à brûler a disparu avec les poêles
fermés et les nouveaux moyens de chauffage mais au XIXème siècle, un
pâtissier lyonnais s’est souvenu de cette tradition et a eu l’idée de
donner ce nom et cette forme à un gâteau … et depuis lors, cet usage s’est
répandu et c’est devenu le dessert incontournable de la fête de Noël.
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