Le chant du cygne, c’est le dernier chef-d’œuvre d’un artiste.
Et pourtant, le cygne ne chante pas vraiment. Mais dans les
écrits des Anciens (Homère, Eschyle, Ovide, Platon), on retrouve plus
d’une fois l’évocation du chant du cygne au moment de sa mort.
Platon dans « Phédon »
décrit les derniers moments de Socrate qui, après avoir bu la
ciguë, se déclarait serein et heureux comme le cygne à la fin de sa vie : « Quand
ils sentent approcher l’heure de leur mort, les cygnes chantent ce jour-là plus
souvent et plus mélodieusement qu’ils ne l’ont jamais fait, parce qu’ils sont
joyeux de s’en aller chez le dieu dont ils sont les serviteurs ».
Une expression dont l’origine remonte à plusieurs siècles
avant JC !
La « Mort du cygne » sur la musique de Saint-Saëns
est un sujet de chorégraphie classique. Ce ballet a été créé en 1907 pour la
danseuse étoile russe Anna Pavlova, et depuis lors, de nombreuses
ballerines (dont Maïa Plissetskaïa, photo ci-dessous) ont reproduit sur
scène les mouvements du cygne agonisant qui, une dernière fois, bat des
ailes avant de s’étendre sur le sol et rendre son dernier souffle.
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