Au Québec, sur les plaques d’immatriculation des voitures, est reprise la devise « Je me souviens » qui a remplacé en 1978 la précédente « La Belle Province ».
« La Belle Province » est une
allusion à l’époque où la région était colonie française. Petit rappel
historique :
La découverte du Canada
par les Européens a commencé avec Jacques Cartier qui y débarque en 1534. Mais
c’est un autre Français, Samuel de Champlain, qui vers 1600 installe une
colonie sur les rives du fleuve Saint-Laurent près d’un promontoire que les
autochtones appelaient « Québec » et c’est ainsi qu’il baptise ce
modeste comptoir « Abitation de Quebecq » (sic), le début de
ce qui deviendra « La Nouvelle France » qui s’étendra jusqu’en
Louisiane.
« Je me souviens » cette phrase
a été gravée en 1883 par l’architecte Eugène Taché sur la façade de l’Hôtel du
Parlement de Québec.
On a cru longtemps que la devise complète était « Je
me souviens / Que né sous le lys / Je croîs sous la rose ». Le lys
étant la France, la rose l’Angleterre. Mais les historiens ont montré que « Né
sous le lys / Je croîs sous la rose » est un autre slogan postérieur.
« Je me souviens » renvoie à tous les
acteurs du passé de ce pays; ils sont représentés sur la façade du Parlement : les
Amérindiens, les explorateurs, les missionnaires, les contingents militaires,
l’administration française, la domination anglaise…
Merci pour cette info.
RépondreSupprimerCependant la phrase « La découverte du Canada par les Européens a commencé avec Jacques Cartier qui y débarque en 1534 » n’est pas exacte.
En effet, deux faits prouvent que des Européens sont bien arrivés sur les côtes du Canada bien avant Carier :
Il est avéré que les vikings d’Éric le Rouge connaissaient le Canada (Via le Groenland) longtemps avant Cartier.
Et les pêcheurs basques de baleines sont arrivés au Saint-Laurent bien avant Cartier. Ils ont lié connaissance avec les Indiens locaux. Ils ont développé des ports de pêche, des comptoirs et surtout des villages où ils ont installé des fours servant à faire fondre la graisse de baleine pour la transformer en huile, laquelle était ramenée en Europe pour alimenter l’éclairage public. De nombreux endroits, dans la baie du Saint-Laurent, portent des noms à consonnance basque ou allusifs à la présence des Basques (Iles aux Basques, baie des Basques, etc.…)