Pourquoi dans une compétition, on parle de « manches » et en finale de « la belle » ?
Avant un tournoi au Moyen-Age, le chevalier en armure sur son destrier salue d’abord le roi ou son suzerain et ensuite la dame qu’il a choisie pour combattre pour elle. Il se présente devant sa favorite, baisse sa lance à sa hauteur. Si elle accepte, elle détache une première manche de son vêtement (A l’époque, les habits avaient des manches amovibles) et la glisse sur la lance. S’il remporte la première manche, il retourne devant sa dulcinée et demande la deuxième. S’il perd une des deux manches, il affrontera son adversaire et s’il gagne, il aura droit à un baiser envoyé par la gente dame, il a gagné « la belle »
Voilà une belle explication
amusante qui devrait plaire à chacun et elle est sans doute exacte du moins
pour les « manches ». Mais c’est moins sûr pour « la belle ».
Le terme ne viendrait pas des tournois mais du jeu de pétanque ou de belote. Quand
il faut départager des adversaires à égalité, on joue « la belle » :
un raccourci de « avoir la partie belle » qu’on dit lorsqu’on se
trouve en position favorable, on s’attend à un succès facile.
Selon un vieux dicton populaire … « On
se fait l’amour, et quand l’amour est fait, c’est une autre paire de manches ».
Autant savoir.
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