Le 1er juillet 1766 à Abbeville dans le nord de la France, est conduit à l’échafaud, pour être décapité, le Chevalier Jean-François de La Barre. Il a la bouche ensanglantée, on lui a arraché la langue, afin de s’assurer de son silence pendant son supplice. Les jours précédents, il a été « questionné » c’est-à-dire torturé pour qu’il avoue ses crimes. Quels crimes ? Festoyant avec des amis, il ne s’était pas décoiffé au passage d’un cortège religieux et s’était moqué des fidèles et des prélats. Emprisonné pour cet acte impie, il a été accusé en plus, lors de son procès, d’avoir détruit un crucifix sur un pont de la localité. Acte sacrilège ! Des témoins ont prétendu l’avoir vu ! Voilà ses crimes.
Informé tardivement
de ce procès, Voltaire, rédige lettres et pamphlets pour dénoncer cette
abomination. Mais peine perdue, le jeune noble aura la tête tranchée. Il
avait 19 ans !
Un monument
à Abbeville rappelle cette tragédie. Il a une statue à Montmartre et une rue à
Paris porte son nom. Max Gallo lui a consacré un ouvrage « Que
passe la justice du roi ».
Autant savoir.
Supplice du Chevalier de La Barre sur le monument
d'Abbeville
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