Jadis, on disait simplement « à la franquette » ; l’adjectif « bonne » est venu s’ajouter par la suite, sans doute parce qu’il est question de repas. C’est une évolution du mot « franc » (> franchise). C’est vrai que recevoir franchement, c’est recevoir sans façons, sans embarras, sans chichis.
On pourrait dire aussi « à la fortune du pot » :
on partage ce qu’il y a dans le « pot au feu », la marmite sur
le poêle où mijotent des aliments ou celle qui pendait à la crémaillère dans
l’âtre.
Le contraire de « à la franquette », cela se
disait autrefois « à la française » : là, on met « les
petits plats dans les grands », on sort la belle vaisselle et on
dispose les petites assiettes au-dessus des grandes. C’est le savoir-vivre,
l’étiquette de la bonne société, tout le cérémonial pour bien accueillir ses
invités.
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