En 1922, les chemises noires de Benito Mussolini marchent sur Rome. C’est l’avènement du « Duce » et du fascisme : mouvement d’extrême-droite qui exalte la patrie et glorifie son chef. Grâce à un large soutien populaire, il musèlera la démocratie parlementaire et concentrera en ses mains tous les pouvoirs.
Hitler, au début de son engagement politique admirait
Mussolini, il lui avait même demandé en 1923 une photo dédicacée. Par la suite,
il deviendra le « Führer » en instaurant le nazisme en
Allemagne à l’image de l’exemple italien mais en y ajoutant la haine des Juifs
et la recherche de la pureté de la race aryenne. Les deux dirigeants seront
alliés lors du second conflit mondial.
L’Espagne a connu aussi le fascisme à cette époque
avec le Général Franco dit le « Caudillo »
qui a reçu le soutien militaire de l’Allemagne et de l’Italie dans sa lutte
contre les Républicains. Il a instauré la dictature dans le pays à partir de
1939.
Au Portugal, en 1932, une autre pouvoir fort a vu le
jour, celui de Salazar qui mettra en place un régime sans parti
politique appelé « Estado novo » ; il sera le
maître incontesté du pays jusqu’en 1968. Un règne de 36 ans !
Mais existe aussi à la même époque un fascisme de gauche,
incarné par Staline, le « petit père des peuples ».
Un beau surnom trompeur pour un dirigeant impitoyable qui a dirigé la Russie
d’une main de fer de 1922 à 1952.
Le terme « fascisme » a été inventé
par l’entourage de Mussolini : il vient de l’antiquité romaine où le
symbole du pouvoir était un « fasces » (faisceau de morceaux
de bois avec une hache) porté par des licteurs.
Autant savoir.
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