La bière des gueux, c’est en effet l’origine du nom de cette bière, sans doute pour souligner son caractère populaire. C’est un variété de lambic et de faro typiques de la région bruxelloise depuis des siècles. Peu alcoolisée (généralement 4 à 5°), gazeuse et de fermentation spontanée, elle a un goût très particulier acidulé et complexe.
Le mot « gueux » n’est plus beaucoup
employé de nos jours, il désignait un pauvre paysan, un personnage sans
ressources, un mendiant en guenilles. Au féminin, « gueuze » c’est
une femme débauchée d’où l’expression « courir la gueuze ».
Nos manuels d’histoire relatent la « Guerre
des Gueux » au XVIème siècle dans les Pays-Bas à ce moment espagnols.
En fait il ne s’agissait pas d’une insurrection populaire mais au départ d’un
soulèvement de Nobles protestants opposés à la répression religieuse de
Philippe II. Mais traités de gueux, ces Nobles ont pris le terme à leur compte
et ont même organisé le « banquet des gueux » où ils sont tous
venus déguisés en mendiants. Leur révolte a été matée par le Duc d’Albe en 1568.
Etymologie : « gueux » est une évolution
du terme néerlandais « guit » (= coquin, scélérat, fripon)
mais au XVème siècle, il voulait dire « cuisinier » et avec cette
signification, il évoluera en « queux » qu’on retrouve dans « maître-queux ».
Autant savoir.
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