dimanche 14 septembre 2025

Pyjama et burkini

A la Belle Epoque, càd au début du XXème siècle, pour prendre des bains de mer, les dames de la bonne société portaient un pyjama. C’était le nom de ce costume de bain couvrant le corps (voir photo), il y a cent ans dans nos pays occidentaux.

Pyjama de la Belle Epoque

Cela fait penser au burkini, obligatoire de nos jours à la piscine pour les dames de certaines cultures. Les codes de la pudeur sont différents d’une société à l’autre et évoluent dans le temps : nos grands-mères françaises ou belges ne se mettaient pas en bikini sur la plage !

Burkini

En Inde, un pyjama est un pantalon ample serré aux chevilles. Ce sont les colons britanniques du XIXème siècle qui ont importé le mot en Europe.

Autant savoir.

 

jeudi 11 septembre 2025

Bernard Pivot… "VIEILLIR, C 'EST CHIANT »


70 ans, 75 ans… ce n'est pas marrant. Mais c'est encore pire si vous en avez un peu plus !

 À 70 ans,75 ans, on ne peut rien dire, on ne peut rien faire, sans risquer de se faire rabrouer. Ne dites jamais que vous vous sentez fatigué, on vous répondrait : c'est normal à votre âge. Ne dites pas davantage que vous vous sentez en forme, on ne vous croirait pas, on dirait que vous plastronnez, que vous bluffez, que vous vous vantez. Si vous ne faites rien, on dira : il faut vous occuper, sinon vous allez vous encroûter ! Si vous envisagez d'entreprendre un travail qui vous plaît mais qui est un peu risqué, on dira : laissez donc, ce n'est plus de votre âge ! Remarque gentille qui part d'un bon fond, mais personne ne vous proposera de venir le faire à votre place.

Ce n'est vraiment pas marrant, assurément, d'avoir 70 ans ou plus.

A 70 ans, on doit tout supporter, sans rien dire : les petits-enfants qui braillent et qui cassent tout : c'est la jeunesse qui vit ! Les beuglantes et les transistors des adultes : c'est de leur âge, il faut bien qu'ils se défoulent !  N'insinuez pas que de votre temps on se défoulait aussi mais autrement ! on vous fusillerait du regard. Les idioties et les navets de la télé : il en faut pour tous les goûts.... les vôtres étant exclus, bien entendu, car vous êtes complètement dépassé.

Ce n'est pas marrant, assurément, d'avoir 70 ans.

Ne discutez jamais avec un automobiliste, même s'il vous fait la pire des entourloupettes. Il vous dira : à votre âge, on reste chez soi où on va à pied. Si à un stop, vous tardez à démarrer, votre jeune voisin, assez pressé, vous lancera : "alors pépé, on fait la sieste » ? (Ce n'est pas méchant, mais c'est vexant).

Ce n'est pas marrant, assurément, d'avoir 70 ans.

Là où vous êtes encore reçu, on vous réserve toujours le fauteuil le plus moelleux : « mettez-vous là, vous serez bien mieux », comme si à 70 ans, on ne pouvait plus poser son cul sur le siège de tout le monde. Si quelqu'un apprend que vous avez 70 ans, il va se précipiter vers vous : « vous avez déjà 70 ans, vous ne les paraissez pas, vous les portez bien » c'est flatteur mais qu'en sait-il ? Si vous annoncez le décès d'un ami qui, comme vous, a 70 ans, on entendra : « c'est quand même un bel âge, il a bien vécu ». Vous êtes prévenu, vous connaissez votre oraison funèbre.

Avant de raconter une histoire, cherchez à vous rappeler si vous ne l'avez pas déjà racontée à plusieurs occasions. Sinon quelqu'un vous dira : « mais pépé, on la connaît cette histoire, tu nous l'avais déjà racontée et l'un se permettra même d'ajouter : "pépé tu commences à radoter". En société, qu'il y ait eu apéros ou pas, parlez le moins possible, fermez votre gueule, évitez toute discussion, ne cherchez pas à exprimer votre point de vue et encore moins à le défendre, car, bien entendu, c'est certain, vous n'êtes plus dans le coup, et vous n'y connaissez plus rien. Ne dites pas non plus que vous rentrez dans votre 10 ème-15ème année de retraite, il se trouvera toujours quelqu'un pour dire : "Vous coûtez cher à l'Etat".

 Assurément, ce n'est pas marrant d'avoir 70 ans et plus.

EN FAIT, MOI, JE LES EMM…

Bernard Pivot.

mardi 9 septembre 2025

Le Zizi et le beau Tétin

En 1974, Pierre Perret chantait pour la première fois le Zizi et depuis lors, depuis 50 ans (!), cette chanson paillarde continue à faire rire tous les publics.

Un texte coquin de la même veine (Le beau tétin) écrit vers 1500 par un poète Clément Marot, a amusé lui aussi bien des générations. C’est le même esprit gaulois qu’on retrouve il y a cinq siècles. Le voici in extenso avec l’orthographe et les tournures de la jeune langue française de l’époque :

« Tetin refaict, plus blanc qu’un œuf, /Tetin de satin blanc tout neuf,
Tetin qui fait honte à la rose, / Tetin plus beau que nulle chose ;
Tetin dur, non pas Tetin, voyre, / Mais petite boule d’Ivoire,
Au milieu duquel est assise/ Une fraize ou une cerise,
Que nul ne voit, ne touche aussi, / Mais je gaige qu’il est ainsi.
Tetin donc au petit bout rouge / Tetin qui jamais ne se bouge,
Soit pour venir, soit pour aller, / Soit pour courir, soit pour baller.
Tetin gauche, tetin mignon, / Tousjours loing de son compaignon,
Tetin qui porte temoignaige / Du demourant du personnage.
Quand on te voit il vient à mainctz / Une envie dedans les mains
De te taster, de te tenir ; / Mais il se faut bien contenir
D’en approcher, bon gré ma vie, / Car il viendroit une aultre envie.
O tetin ni grand ni petit, / Tetin meur, tetin d’appetit,
Tetin qui nuict et jour criez / Mariez moy tost, mariez !
Tetin qui t’enfles, et repoulses / Ton gorgerin de deux bons poulses,
A bon droict heureux on dira / Celluy qui de laict t’emplira,
Faisant d’un tetin de pucelle / Tetin de femme entiere et belle »

Une image contenant texte, homme, Visage humain, dessin

Le contenu généré par l’IA peut être incorrect.

Autant savoir.

 

lundi 1 septembre 2025

Saint Hubert, histoire et légende

Voici ce qu’on trouve dans les textes d’époque : Né à Toulouse vers 656 d’une famille noble, Hubert a été duc d’Aquitaine et a épousé Floribane de Louvain. Vers 705, il est nommé évêque de Tongres succédant à Saint Lambert, mort assassiné qu’il fait enterrer à la « Villa Leodi » (> Liège). Il fonde un monastère dans les Ardennes belges à Andain (> la ville de Saint-Hubert) et meurt le 30 mai 727 à    « Villa Fura ».

Ce qui suit vient de la tradition orale reprise ultérieurement dans des textes. Au cours d’une partie de chasse un vendredi saint, il s’est retrouvé face à un cerf avec une croix entre ses bois qui lui aurait parlé en lui reprochant de ne pas être un bon chrétien. C’est ainsi qu’il a changé de vie en prêchant l’évangile. On lui attribue des guérisons miraculeuses notamment contre la rage.  

Depuis lors son culte s’est répandu, il est le patron des chasseurs, des chiens, des chevaux. Un peu partout le premier dimanche de novembre a lieu la bénédiction des animaux (voir illustration).

A Tervuren, cette coutume est particulière, car le «Villa Fura » du texte qui relate le décès d’Hubert, serait le nom d'un de ses domaines à l'emplacement où sera construit le château ducal de Tervuren. Fura est le nom latin du ruisseau appelé actuellement "Voer" qui y prend sa source. La cérémonie de bénédiction se déroule devant l’ancienne chapelle dédiée à St Hubert, le seul vestige du château démoli en 1782 sur ordre de Joseph II. Le bâtiment était délabré, l'empereur a refusé de financer sa restauration mais la population locale a voulu conserver la chapelle castrale.

A Tenneville dans les Ardennes au lieu-dit « Rouge-Croix » une chapelle a été érigée où, selon la tradition locale, aurait eu lieu la vision miraculeuse du cerf.

Autant savoir.

 

samedi 30 août 2025

Salaire

Les mots « salaire » et « salarié » viennent directement du latin « salarium », la rémunération en nature des légionnaires romains qui recevaient des rations de sel. On retrouve dans ce terme la racine latine « sal » qui deviendra notre « sel » avec ses dérivés : saler, salaison, salière, saline, saloir … Par la suite le terme est resté pour la rétribution en argent.

L’habitude de payer avec du sel vient de l’Egypte antique : c’est ce que recevaient les ouvriers du temps des pyramides. Ce condiment était important pour eux, il permettait de donner de la saveur aux aliments mais aussi de les conserver, et de plus il pouvait servir de désinfectant pour soigner les affections cutanées. A une époque, vu ses nombreuses vertus, on l’appelait « l’or blanc ».

Aujourd’hui le salaire c’est un versement électronique ou en liquide : des billets de banque et des pièces de monnaie qu’on disait autrefois « sonnantes et trébuchantes ». Allusion au trébuchet (voir illustration), petite balance qui servait à peser les espèces anciennes (écu, denier, louis, thaler…) pour déterminer leur teneur en métal précieux (or ou argent) et ainsi leur valeur.

Autant savoir.

 

vendredi 29 août 2025

Le « beau tétin » de Clément Marot (Autant savoir)

Hormis quelques philologues, plus personne ne lit les poèmes de Clément Marot (1496-1544) et pourtant il est considéré comme le premier poète moderne de la jeune langue française, un précurseur de La Pléiade (du Bellay, Ronsard…).

Il y a tout de même un qui est resté, un texte coquin qui a amusé et fait rire pas mal de générations. Le voici in extenso ci -dessous avec l’orthographe et les tournures de l’époque :

« Tetin refaict, plus blanc qu’un œuf, /Tetin de satin blanc tout neuf,
Tetin qui fait honte à la rose, / Tetin plus beau que nulle chose ;
Tetin dur, non pas Tetin, voyre, / Mais petite boule d’Ivoire,
Au milieu duquel est assise/ Une fraize ou une cerise,
Que nul ne voit, ne touche aussi, / Mais je gaige qu’il est ainsi.
Tetin donc au petit bout rouge / Tetin qui jamais ne se bouge,
Soit pour venir, soit pour aller, / Soit pour courir, soit pour baller.
Tetin gauche, tetin mignon, / Tousjours loing de son compaignon,
Tetin qui porte temoignaige / Du demourant du personnage.
Quand on te voit il vient à mainctz / Une envie dedans les mains
De te taster, de te tenir ; / Mais il se faut bien contenir
D’en approcher, bon gré ma vie, / Car il viendroit une aultre envie.
O tetin ni grand ni petit, / Tetin meur, tetin d’appetit,
Tetin qui nuict et jour criez / Mariez moy tost, mariez !
Tetin qui t’enfles, et repoulses / Ton gorgerin de deux bons poulses,
A bon droict heureux on dira / Celluy qui de laict t’emplira,
Faisant d’un tetin de pucelle / Tetin de femme entiere et belle »

 

Clément Marot est aussi à l’origine d’une règle grammaticale, casse-tête des écoliers, et bien malmenée aujourd’hui : l’accord du participe passé qui s’accorde quand l’objet est placé avant ! En visite en Italie, il avait découvert cette complication et il a cru bien faire en l’appliquant en français. Voltaire, jamais avare de bons mots, aura deux siècles plus tard ce commentaire : « Clément Marot a ramené deux choses d’Italie : la vérole et l’accord du participe passé…Je pense que c’est la deuxième qui a fait le plus de ravages ! »

Autant savoir.

mercredi 27 août 2025

Bruxelles, la Senne et Baudelaire (1821-1867)

La Senne, la rivière qui était si belle du temps des Gaulois, a bien changé en 1864 quand Charles Baudelaire arrive en Belgique. C’est un cloaque dans lequel se déversent tous les égouts de la ville. Le poète la qualifie de « Seine obscène » et voici comment il la décrit :

« La Senne qui ne pourrait pas, tant ses eaux sont opaques, réfléchir un seul rayon du soleil le plus ardent… Elle sert de vidange aux latrines…Ce n’est qu’un excrément qui coule »

Ce sont des extraits du pamphlet intitulé « Pauvre Belgique » qu’il écrit durant son séjour de deux ans à Bruxelles.  Il mourra l’année suivante à l’âge de 46 ans, rongé par la syphilis. Dans ce texte, il vomit tout ce qui est belge.

Des habitants, il dit : « Tous les Belges, sans exception, ont le crâne vide »

Même opinion sur la bière bruxelloise : « Le faro est tiré de la grande latrine, la Senne ; c’est une boisson extraite des excréments de la ville…Ainsi, depuis des siècles, la ville boit son urine. »

Et sur la propreté des demoiselles belges au « parfum de bélier » : « Elle puait comme une fleur moisie… »      

                             

Ce ne sont pas les plus beaux écrits de Baudelaire, loin de là. Mieux vaut ne retenir de lui que ses Fleurs du Mal avec sa célèbre introduction « Au lecteur » : c’est le poète maudit qui parle, le débauché mis à l’index qui a scandalisé les bien-pensants de son époque, il termine par ce vers interpellant : « Hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère ! »

Autant savoir.

Basile, Basilique et basilic

Basile, vieux prénom qui revient à la mode, a une étymologie intéressante : il est dérivé du grec « basilikè » (> basileus = roi). Les « Basile » sont donc des enfants rois !

Ce mot grec est aussi à l’origine de la Basilique, nom donné à certaines grandes églises catholiques. Cela vient de l’antiquité romaine quand les premiers chrétiens ont transformé en lieux de culte des édifices prestigieux construits à la gloire d’un empereur et appelés « Basilica » (= bâtiment royal).

Basilique de Maxence et Constantin sur le Forum romain

Et plus étrange, le basilic utilisé pour le pesto vient également du grec « basilikè ». Les Anciens l’ont ainsi baptisé « plante royale » vu ses qualités gustatives et sa large utilisation dans la cuisine méditerranéenne.

Chaque année au mois de juillet, dans la ville de Tours, a lieu une foire dédiée au basilic. De nombreux producteurs viennent y présenter les différentes variétés, car il y en a beaucoup et parmi celles-ci, il y en a une appelée « saint Basile ».

Autant savoir.

 

dimanche 24 août 2025

Le rouge-gorge et ses légendes

Il existe de nombreuses légendes qui expliquent l’origine de la couleur de notre rouge-gorge, hôte familier de nos jardins. La plus connue fait référence à la mort de Jésus sur la croix. La voici, extraite du site « Feliphoto » sur Internet :

« Il y a fort longtemps, ce n'était qu'un modeste oiseau au plumage brunâtre. Alors qu'il voletait, il s'approcha du Christ crucifié sur sa croix. Il se posa sur son épaule, de ses ailes, il essuya ses larmes, et de son bec, il arracha les épines qui lui blessaient la tête. Une goutte de sang tomba sur sa gorge, colorant à jamais son humble plumage ».

Une autre version est un clin d’œil à la mythologie grecque : ce ne serait pas le Titan Prométhée qui aurait volé le feu aux dieux pour le donner aux humains mais pour bien le rouge-gorge et c’est en le transportant que les plumes de sa poitrine ont roussi…

En Angleterre, on raconte qu’à Noël, ce petit oiseau a voulu raviver les braises du feu dans l’âtre et en rendant ainsi service, il s’est brûlé tout l’avant du corps.

Pour les Irlandais, le rouge-gorge transporte les âmes des défunts vers l’au-delà. Et bien sûr, il est interdit de le tuer. Un fermier ayant occis ce petit volatile a vu sortir du pis de ses vaches du lait rouge…

Dans les pays de l’Europe de l’Est, il est considéré comme un porte-bonheur : quand on l’aperçoit, c’est le signe d’une nouvelle heureuse.

Autant savoir.

 

jeudi 21 août 2025

Le français, langue animale


C’est incroyable le nombre d’expressions françaises qui font référence à la gent animale. A titre d’exemple, je me suis amusé à écrire ce texte un peu loufoque avec 45 fois le nom d’un animal !

« Voici l’histoire, pas piquée des hannetons, d’un ours mal léché qui a été payé en monnaie de singe. Avec son œil de lynx, il n’était pas myope comme une taupe, mais rusé comme un renard, fier comme un coq, têtu comme une mule, malin comme un singe, fort comme un bœuf et doux comme un agneau.   

Chaud lapin, il a une faim de loup. Frais comme un gardon, il roule des yeux de merlan frit, il y a anguille sous roche, il fait le pied de grue mais il n’y a pas un chat, il est fait comme un rat, c’est le dindon de la farce ; elle lui a posé un lapin, elle l’a traité comme un chien. Elle avait pourtant du chien mais c’est une peau de vache ou une tête de linotte qui avait d’autres chats à fouetter. Il en est resté muet comme une carpe et rouge comme une écrevisse.

Mais revenons à nos moutons, arrêtons de nous regarder en chiens de faïence, de faire la poule mouillée, de sauter du coq à l’âne pour noyer le poisson ou tirer les vers du nez. Inutile de verser des larmes de crocodile, de monter sur ses grands chevaux ou gueuler comme un putois, ce n’est pas le chant du cygne, il faut prendre le taureau par les cornes sans faire la fine mouche pour finalement être copains comme cochons, serrés comme des sardines avec une fièvre de cheval qui fait dormir comme un loir… »

Autant savoir.😉

  

mardi 19 août 2025

Jeter le bébé avec l’eau du bain

Cette tournure est d’origine anglosaxonne. On la trouve pour la première fois dans un texte allemand de 1512 : « Das Kind mit dem Bade ausschüten » et les Anglais l’adopteront et la traduiront en « To throw the baby with the bathwater ». Elle n’apparaîtra en français qu’au XXème siècle sous sa forme négative : « Il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain », c’est-à-dire qu’on ne doit pas en éliminant un problème perdre l’essentiel.

Expression bizarre qui fait référence aux habitudes d’hygiène de jadis dans les milieux populaires. Le bain n’était au mieux qu’hebdomadaire et par économie, il servait à toute la famille : le père d’abord suivi de ses fils puis la mère et les filles. Le nouveau-né arrivait en dernier, et on pourrait, par inadvertance, l’oublier dans cette eau plus vraiment claire.

Et cette formulation imagée et amusante a été adoptée par presque toutes les langues européennes : « Het kind met het badwater weggooien » en Flandre, « Buttare il bambino con l’acqua sporca » en Italie et en Espagne « Tirar el niño con el agua de bañarlo ». Selon le site internet « expressio.fr », cela se dit de la même façon en suédois, polonais, roumain, hongrois…

Autant savoir.

Pyjama et burkini

A la Belle Epoque, càd au début du XXème siècle, pour prendre des bains de mer, les dames de la bonne société portaient un pyjama . C’était ...