samedi 17 juillet 2021

Waterloo n’était pas Marengo


"Le soir tombait ; la lutte était ardente et noire. / Il avait l'offensive et presque la victoire, /Il tenait Wellington acculé sur un bois, / Sa lunette à la main, il observait parfois /Le centre du combat, point obscur où tressaille / La mêlée, effroyable et vivante broussaille, /Et parfois l'horizon, sombre comme la mer. / Soudain, joyeux, il dit : "Grouchy !" - C'était Blücher.

 Ce texte extrait des « Châtiments » de Victor Hugo explique ainsi la défaite de Napoléon à Waterloo : l’empereur attendait les renforts de Grouchy et ce sont les Prussiens qui sont arrivés…

 Cette situation rappelle celle de la bataille de Marengo en 1800. L’armée commandée par Bonaparte alors Premier Consul était opposée aux Autrichiens. L’affrontement était indécis et risquait de tourner au désavantage des troupes françaises en infériorité numérique. Mais ce jour-là, entendant au loin le canon, le général Desaix, à la tête d’un corps d’armée séparé, envoya sa cavalerie à la rescousse de Bonaparte (ce que ne fit pas Grouchy à Waterloo !) et ce fut une victoire pour le futur empereur.

 Marengo et Waterloo, deux batailles similaires mais deux issues différentes. Bonaparte en 1800 avait encore sa bonne étoile !

 


Bicorne que Napoléon portait parallèlement aux épaules contrairement à ses officiers qui le portaient « en colonne », dans le sens de la marche. Une façon de se singulariser, de soigner son image.

Autant savoir.

 

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