Voici venir le temps du cougnou… du moins en Belgique et dans le nord de la France, en automne et jusqu’à Noël. A l’origine, il avait la forme d’un berceau, le berceau de l’enfant Jésus. D’ailleurs dans certaines régions, on perpétue la tradition et on l’appelle « pain de Jésus » avec au centre la figurine en sucre d’un nouveau-né.
Pain de Jésus
Mais généralement, le cougnou (cougnole dans le Hainaut) a une forme particulière avec des bouts arrondis c’est une brioche qui contient du sucre perlé et des raisins. L’étymologie du mot est à chercher dans le latin « cuneus » (=coin) qui donnera aussi le quignon de pain.
Cougnou ou cougnole
Le cramique diffère du cougnou, il a aussi des
raisins mais pas de sucre ajouté. Autrefois on disait « cramiche »,
une contraction de crème et de miche (pain).
Quant au craquelin (<krakeling
néerlandais), c’est toujours une brioche mais uniquement avec des pépites de sucre
qui craquent sous la dent et pas de raisin.
Le terme « couque » est un belgicisme utilisé
pour diverses variétés de pâtisseries, par exemple la couque de Dinant,
la couque suisse. Le mot vient du néerlandais « koek »
(gâteau) lui-même dérivé du latin « coquus » (cuisinier)
qui donnera notre chef coq ainsi que le cake
anglais.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire